Sommaire
En tant qu’acteur public, les collectivités ont un rôle clé à jouer pour stopper l’érosion de la biodiversité.
Que ce soit à travers la gestion de leurs politiques publiques, leurs achats ou même leurs compétences, elles exercent, par nature, un impact sur le vivant. Au-delà de leurs compétences opérationnelles, les collectivités territoriales ont aussi une responsabilité liée à leurs financements, leurs subventions et la direction globale dans laquelle elles mènent leurs territoires et leurs économies.
En comprenant les impacts exercés par son fonctionnement et ses financements, la collectivité peut faire de ses compétences de réels leviers d’action pour réduire les pressions sur la biodiversité. Mesurer son empreinte biodiversité est alors au cœur de toute stratégie biodiversité car elle permet de mener un diagnostic complet des impacts de la collectivité. Cette approche quantitative est une étape nécessaire pour établir des objectifs de réduction qui pourront être suivis dans le temps, et ainsi proposer des trajectoires de réduction alignées avec les cadres nationaux et internationaux.
Les collectivités ont également un rôle de modèle à jouer.
En mesurant leur empreinte biodiversité, elles se positionnent en tant que pionnières et montrent la voie à leurs parties prenantes. Elles encouragent les entreprises avec lesquelles elles collaborent (notamment en délégation de service public) à adopter la même démarche et contribuent à sensibiliser les acteurs locaux sur leurs impacts sur la biodiversité (comme lors de la mesure de l'empreinte d'un plan alimentaire en collaborant avec les agriculteurs du territoire, par exemple). L'évaluation de l'empreinte biodiversité établit un langage commun qui permet d'impliquer divers acteurs autour d'un objectif partagé : stopper l'érosion de la biodiversité.
La quantification des impacts positifs et négatifs est une étape essentielle dans toute démarche de transition écologique.
Grâce à des données précises et des méthodes et modèles fiables, une collectivité peut :